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La transhumance inscrite au Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO

transhumance UNESCO

Nous l’attendions avec impatience… La voici ! Mercredi 6 décembre, l’UNESCO a annoncé l’inscription de « la Transhumance, déplacement saisonnier de troupeaux » au Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) de l’Humanité. Une reconnaissance forte pour le monde pastoral, et un signe encourageant pour l’avenir…

Un travail de longue haleine

L’annonce a été faite le 6 décembre 2023 depuis le Botswana : après avoir approuvé la demande conjointe de l’Italie, de la Grèce et de l’Autriche en 2019, le Comité intergouvernemental de sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) de l’UNESCO a validé la candidature de « la Transhumance, déplacement saisonnier de troupeaux » initiée par la France et présentée par l’Albanie, Andorre, l’Autriche, la Croatie, la France, la Grèce, l’Italie, le Luxembourg, la Roumanie et l’Espagne. Pour le dire plus simplement, la transhumance française est désormais inscrite à l’UNESCO !

Pour en arriver là, les acteurs du pastoralisme et de l’élevage ont mené un travail collectif de longue haleine. Depuis 2019, représentants de l’Etat et organismes agricoles sont regroupés au sein d’un Comité de pilotage animé par le Collectif des Races Locales de Massif (CORAM). En 2020, ce comité avait obtenu l’inscription des savoir-faire et pratiques de la transhumance en France à l’inventaire national du PCI. Le classement à l’UNESCO représente l’étape d’après.

L’inscription de la transhumance à l’UNESCO : un hommage au pastoralisme

Via cette inscription au PCI, l’UNESCO reconnaît l’impact bénéfique de la transhumance sur les écosystèmes : préservation des races locales, amélioration de la biodiversité… Comme le rappellent les co-présidents du Comité de Pilotage, Jean-Luc Chauvel et Olivier Maurin, cet attachement aux pratiques des éleveurs, bergers et vachers transhumants permet de préserver des filières de qualité et de répondre à la demande sociétale d’une agriculture plus vertueuse et plus durable.

En plus de constituer un bel hommage au pastoralisme, cette inscription au PCI de l’UNESCO vient souligner la nécessité de valoriser et transmettre les pratiques et savoirs liés à la transhumance.

Plus qu’un classement à l’UNESCO

Pour cette raison, et pour que cette inscription à l’UNESCO ne soit pas juste un classement, un Plan de Sauvegarde et de Valorisation de la Transhumance a été élaboré par le Comité de pilotage, faisant le point sur les risques et menaces pesant sur cette pratique, et proposant un programme opérationnel en faveur de la transhumance en quatre axes.

Pour la suite, rendez-vous au 60e Salon International de l’Agriculture pour célébrer le classement !

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